La vente aux locataires est au sein du mouvement HLM, un sujet qui cristallise les passions. Je n’ai pour ma part pas de vision idéologique de la question. Je suis probablement un des premiers DG de SALHM à avoir convaincu son conseil d’administration au milieu des années 80 d’engager une politique de vente régulière. C’était à la Société Régionale d’HLM de Dijon devenue depuis SCIC HABITAT BOURGOGNE.
Mon conseil ne fut pas facile à convaincre, mais il a finalement été sensible à deux arguments:
- la vente aux locataires permet une vraie accession sociale à la propriété
- la vente de logements dans des immeubles collectifs permet de créer sinon une vraie mixité sociale, au moins une mixité de statut qui améliore la vie dans les cages d’escalier.
SCIC HABITAT BOURGOGNE, continue donc depuis 30 ans à pratiquer la vente aux locataires sans que cela ait, à ma connaissance, poser de problèmes graves.
C’est ensuite en devenant Directeur Général de ce qui s’appelle aujourd’hui OSICA, que j’ai de nouveau continuer à mettre en œuvre une politique volontariste de vente aux locataires. Elle avait été initiée bien avant moi et s’est poursuivie après moi, là également sans problème majeur.
Je me souviens enfin de mes discussions avec celui qui venait d’être nommé à la direction générale d’un grand groupe HLM. Il était à l’époque pour le moins réservé sur la vente aux locataires, dont j’essayais de lui venter les vertus. Quelques années après, l’ayant mise en œuvre avec un grand professionnalisme, il me confiait que la vente aux locataires était devenue un des piliers de sa stratégie..
Ce que mes clients me demandent: